
Vous savez peut-être que j’ai quelques réserves quant aux expositions de Confluences, mais ça n’empêche que j’y retourne régulièrement, surtout quand une exposition traite un sujet qui m’intéresse (et d’autant plus si elle n’a pas été conçue par les équipes du musée). Cette fois-ci, l’expo motrice, c’était A nos amours. Et ce fut une très bonne surprise. C’est une expo dense et intelligente, qui traite le sujet sous de nombreuses facettes, avec des intervenant-es remarquables (Eva Illouz et Agnès Giard par exemple), et qui va sur des terrains importants avec un joli travail de pédagogie (les modèles relationnels, par exemple, le genre, l’empathie ou les attentes dans une relation). Je n’ai pas eu le temps de tout creuser et j’y retournerai volontiers, si j’y arrive avant qu’elle ferme, d’autant que la scénographie est pour cette fois colorée, implicante et lisible. Avec même des passages purement légers et reposants (comme le jukebox). Bref, si vous ne l’avez pas vue et que vous avez l’occasion dans le peu de temps qui reste, oui, c’est pas perdu. Dans la foulée, nous sommes allé-es voir En forêt. Et : woaw. C’est une exposition de photographies animalières, et c’est absolument magnifique d’un bout à l’autre. D’abord, une galerie dans laquelle chaque photo mérite un arrêt, ensuite une superbe vidéo de la vie en forêt, puis un espace semi-interactif à la scénographie maline qui parle du travail du photographe et de la forêt elle-même. Je ne peux pas dire qu’elle mérite l’entrée à elle seule (encore que si vous êtes vraiment fan de photo et d’animaux, si), car elle est assez courte, mais franchement, c’est à ne pas rater si vous allez à Confluences. Enfin, nous avons jeté un oeil rapide à l’exposition Secrets de la Terre. C’est une mise en exposition, simple et directe, de la collection de minéraux exceptionnels du Musée. Et vu la richesse de la collection, oui, ça a carrément un intérêt. Il n’y a pas vraiment de propos, c’est du musée au sens traditionnel, mais la scénographie et efficace et les objets remarquables, alors oui, ça fonctionne très bien (et je vais devoir y retrouver avec une exploratrice de six ans parce qu’on n’a pas eu le temps de voir toutes les pierres précieuses ;).

Ah, Vincent Munier, quel talent! La panthère des neiges, tout ça… Je suis fan.