
The Good Place, c’est une sitcom sur la philosophie morale, avec comme cadre l’au-delà. C’est très drôle, parce que très bien joué et très très bien écrit (par Michael Schur, dont je suis fan notamment pour Parks and Recreations), mais pas du tout dépourvu de fond. Après une première saison brillante, les questions étaient forcément : est-ce possible de relancer pour plusieurs saisons ? Et est-ce possible d’arriver à une conclusion satisfaisante vu l’ampleur du thème ? A la première question, je répondrais oui pour chacune des quatre saisons. De manière efficace et différente à chaque fois. Et même quand le fil rouge est un peu moins bon, la qualité de l’écriture et des épisodes fait que ça fonctionne vraiment bien. Quant à la seconde question, maintenant arrivé-es à l’issue de la quatrième et dernière saison, je peux dire oui également. Avec de vrais moments émouvants, des personnages toujours drôles (voire très drôle, spéciale dédicace à la Juge Ultime de l’Univers), des messages politiques et philosophiques engagés et engageants et une très jolie et humaine manière de terminer. Oui, on ne pleure pas que de rire. Et si les deux derniers épisodes sont plus lents, c’est aussi pour prendre le temps de se quitter à la fin de cette très belle série qui réussit un équilibre inédit entre philosophie et comédie.
Fini aussi la semaine dernière. J’aime beaucoup. J’ai connu un creux avec la saison 3, mais comme les saisons sont assez courtes, ça passe. La 4 en vaut la peine et, comme tu le dis, la fin est à la fois profonde, satisfaisante et touchante. J’ai pas autant pleuré qu’avec la fin de Six Feet Under, mais quand même…