120718_Delirium_brief

Ah, la suite de The Laundry, c’est toujours un plaisir. Et une drogue, parce que ça se lit beaucoup trop vite et qu’il va encore falloir attendre la suite un moment. Et quand je dis trop vite, c’est aussi parce que finalement, je pense que je manque un certain nombre de finesses dans la construction du scénario et des liens entre bouquins. Mais je m’amuse trop, et j’ai trop envie de connaitre la suite. Bref, c’est toujours aussi bon. Et maintenant, je vais spoiler a minima, mais spoiler quand même. On continue après les événements du précédent, qui ont eu un impact considérable : la Laverie est donc maintenant connue du public, et du gouvernement. Ce qui la met sous le feu de réformes, et en particulier d’une volonté d’optimisation des coûts et, au final, de privatisation de ses activités. Etant donné que ses activités sont d’empêcher les invasions de Grands Anciens et que les astres sont en train de s’aligner, vous imaginez bien que ça ne peut que très mal finir. Ce tome poursuit donc la tendance amorcée dans le précédent : on quitte le côté services secrets dans monde d’aujourd’hui pour passer dans une apocalypse mondiale progressive qui n’est plus du tout cachée vu son ampleur. Et c’est franchement amusant de se permettre comme ça d’y aller pleinement et de tout casser. En tout, moi, ça m’amuse, et visiblement Stross aussi. Si vous avez lu ne serait-ce que le début de cette série, ceci est donc un franc encouragement à continuer.