
Je ne suis pas très fan de nouvelles et de formats courts habituellement, mais je suis tellement fan de China Miéville que je me suis lancé dans ce premier recueil de ses formats courts. Et j’ai bien fait, parce que Miéville réussit systématiquement quelque chose que je trouve souvent faillible dans des formats courts : poser tout de suite une ambiance et un ton dans lesquels on plonge. Les nouvelles sont variées en termes de sujet et de rythme, et de taille aussi d’ailleurs, mais sont globalement toutes dans une veine très typique de China Miéville, mélant des ambiances urbaines sombres, des menaces venues d’autres dimensions (et autres monstres des coulisses du monde) et un regard social aiguisé. Certaines m’ont vraiment marqué, en particulier la dernière, The Tain, dont j’en suis même venu à regretter que ça ne soit pas devenu un roman entier (l’idée est relativement connue, mais l’interprétation de Miéville est parfaitement dérangeante et inattendue). Globalement, pas grosse surprise, donc, c’est juste du bon boulot. Si vous aimez les nouvelles et que vous voulez découvrir Miéville, ça peut faire un bon point d’entrée par exemple.
Tout à fait d’accord avec toi. C’était une lecture vraiment agréable (même si les sujets sont souvent glauques) et j’ai aussi trouvé que The Tain se détachait du lot.
Y a juste la petite nouvelle sous forme de BD où je dois dire que je n’ai rien compris…
Tout à fait d’accord : The Tain est au-dessus du reste, et d’une bizarrerie que j’ai vraiment beaucoup aimée, et je n’ai pas non plus compris l’intérêt de la BD. Du coup, ça me redonne envie d’attaquer son nouveau recueil de nouvelles 🙂