
Le plaisir de découvrir une anecdote historique inattendue et vraiment bizarre : voilà le seul moteur d’Inimaginable. Et c’est un bon moteur, vraiment, pour beaucoup de gens, dont moi. Le mécanisme de jeu est simple et connu : une personne lit l’anecdote et pose la question.énigme qui sert de point d’entrée, puis les autres la questionne, sachant qu’elle ne répond que oui ou non, jusqu’à trouver une explication suffisamment proche de la réalité. C’est coopératif, c’est intriguant et c’est ultra facile à mettre en œuvre. Pour que ça marche, il fallait des anecdotes motivantes et vraiment curieuses, et des formulations efficaces. Globalement, c’est le cas, et ça en fait un jeu qui fonctionne tout à fait. Avec comme limites : si on connaît les anecdotes, c’est mort (et si les ressources culturelles sont très hétérogènes ça peut être un peu frustrant) et on ne peut pas rejouer avec les anecdotes déjà connues.