
Ce recueil de poésie a visiblement un contexte, artistique, culturel et territorial (Giono, la Provence, les Alpes, tout ça). Que je ne maîtrise pas et que je n’ai pas eu le courage ni vraiment l’envie de creuser. Et je n’en ai pas eu besoin pour en profiter, de fait. Cette série de poèmes rend hommage à un berger, une relation importante de Lucien Jacques (d’où l’intitulé tombeau, que j’ai découvert pour l’occasion dans cet usage). Et les poèmes sont vraiment réussis, dans un style assez traditionnel et simple. Certains sont même vraiment très beaux et très à mon goût (en particulier Credo, que je trouve magnifique, et qui m’avait à lui seul motivé à chercher une version d’occasion de ce recueil depuis longtemps épuisé). Les textes sont accompagnés d’aquarelles très réussies également de Luc Gerbier. Aquarelles de paysages, évocatrices et colorées, parfois quasi abstraites, et qui là aussi m’ont vraiment plu. Vraiment séduit par ce joli recueil, donc.