Le principe de Bandes Détournées, c’est : des vieux comics américains, avec des textes entièrement réécrits sur un registre de déconnade politique, tendance très à gauche. Ici, c’est une série de BDs courts, plus ou moins autour du thème de l’effondrement. Et… des fois ça marche, mais pas toujours. Et dans ce volume là, moi je trouve que ça marche plutôt pas très souvent. Certaines petites histoires m’ont vraiment amusées, notamment avec les colibris ardéchois, et certains morceaux de la vie édifiante du messie Pablo de Servigneth. A côté de ça, la plupart des autres, bof. J’ai trouvé les registres de blagues souvent répétitifs et un peu faciles, et souvent sans vraie chute ou vrai rythme. Alors, ça reste rigolo, mais j’ai oscillé entre la frustration de ne pas avoir plus, et l’ennui de moments de vide et de répétition. Ce qui n’empêche certains bons moments, mais sur l’ensemble du volume, je ne suis pas vraiment convaincu.