
Oui, on a une inconditionnelle d’Astérix à la maison (au point que c’est elle qui avait repéré d’avance l’info de la sortie d’un nouveau tome). Nouvel opus, sur un format plus que connu : un voyage à l’étranger. C’est d’ailleurs bien le seul reproche réel qu’on peut lui faire : rester dans la formule (mais je soupçonne que les auteurs n’ont pas le droit à autre chose, contractuellement). Dans cette formule éprouvée, on va donc jouer avec les stéréotypes et références culturelles du Portugal. Accent, Faïence et Morue, Fado, Saudade, tous les essentiels y passent, avec la joie et la légèreté des tomes anciens, et en rab quelques infos historiques, et des références et clins d’œil à la culture contemporaine. Franchement, ça ressemble à du Goscinny, Fabcaro fait vraiment bien le boulot. Et j’ai même franchement ri à certaines blagues. Donc rien de nouveau, mais ce n’est pas ça qu’on cherche, et par contre une qualité qui revient au niveau de la série classique, et ça fait bien plaisir.