Clementine Morrigan n’écrit pas seulement de la réflexion politique et sociale sur les abus sexuels et légalité, elle écrit aussi de la poésie. Ici de tout petits textes, dans un format contraint puisqu’il peut effectivement passer sur du texto (du texto un peu long, mais quand on est motivé-e, on fait un peu long). Douleur, présence, désir et amour, quatre thèmes qui se répondent et s’assemblent avec bonheur. J’aime vraiment bien son écriture, c’est bien construit, fin et incarné. Cru parfois,  délicat à d’autres moment, et sensible toujours. Décidément une autrice qui mérite un peu d’attention, même dans un mini format de ce type là.