
J’aime vraiment les livres de la série Murderbot (Assasynth en français), alors j’étais plein d’attentes et d’inquiétudes quant à l’adaptation en série, notamment vis-à-vis de d’Alexander Skarsgard, que je trouve trop sympathique et trop humain dans son costume. J’avais bien tort : c’est une adaptation vraiment réussie, j’ai beaucoup aimé. Commençons par le principal : Skarsgard est vraiment très très bien en Murderbot. Son jeu est angoissé, antisocial et dépourvu de tout langage non-verbal qui l’humaniserait. Et comme il est charismatique et physiquement impressionnant, ça marche vraiment bien. D’autant mieux que le reste du casting est nickel : l’équipe de Préservation est là dans toute sa variété et son humanité pleine de gentillesse et d’émotions et le contraste est parfait. C’est même un aspect qui marche mieux que dans les livres, puisqu’il est bien plus facile de mémoriser tout le monde avec des visages. Mensah et Guration sont particulièrement réussis et bien joués, et tant mieux parce qu’ils sont centraux mais tout le monde est bien. Avec ça, pas de surprise, l’intrigue est bonne puisque c’est celle du livre, adaptée intelligemment sans modifications majeures. C’est rythmé, c’est vif, les dialogues sont très bons. Et les décors et le monde sont crédibles, vivants et ne font pas toc. Vraiment, c’est bien sur toute la ligne. En dix épisodes, c’est bouclé et bien bouclé, avec de grands moments d’émotions, des surprises, de la tension, et de l’humour. La très bonne nouvelle, c’est que la saison 2 est déjà signée, et je suis bien impatient qu’elle arrive.