Cette série continue à me déstabiliser. Toujours pour la même raison : des moments très longs et très détaillés sur les personnages, lieux et ambiances, pendant lesquelles la narration avance doucement, même si la tension monte ; et des moments où tout bascule. Dans ce tome, c’est particulièrement marqué. Pendant longtemps, on monte en tension avec de la politique bien moche, des grands atermoiements amoureux, un personnage qui évolue doucement et un complot qu’on voit venir sans savoir comment il va finir. Et puis, une issue commence à se dessiner, et là je me suis dit ok, ça va le faire. C’est un classique mais ça va le faire et c’est satisfaisant en termes de narration. Et pas du tout, tout part complètement en sucette. Et c’est agréablement surprenant. Et ça me donne du coup envie de lire le suivant pour voir où ça aller ensuite. En me faisant à l’idée que ça avance par à-coups et d’une manière que, très subjectivement, je trouve assez disjointe.