Koko n’aime pas le capitalisme est une de mes BDs préférées, mais il faut reconnaître que c’était un sacré bordel. Cette suite a à l’inverse une structure générale presque organisée. Sur un base de poulpe psychique révolutionnaire rencontrant Koko pour lancer la révolution mondiale, on n’a pas dit que c’était sérieux et raisonnable, hein, juste que c’était un peu organisé. De là, plein de mini-Bds viennent s’insérer pour décrire les moments de bascule puis des aspects de la société future. Avec toujours le même style crayonné, et surtout le même humour absurde et plein de références autant politiques pointues que de culture populaire. Mélange toujours étonnamment efficace. Enfin, qui me fait toujours autant rien en tout cas (sauf pour celles où je n’ai pas les refs (donc, oui, si vous n’êtes pas dans la double cible, c’est mort (oui, c’est plus que jamais de l’humour pour islamo-gauchistes woke, mais un peu intellos))). Donc, oui, j’aime toujours, et il y a toujours la dose de n’importe quoi qui me plait beaucoup. Mais de manière moins dense et moins foisonnante que dans le premier. Et avec donc une structure, mais qui, pour être sympathique et réjouissante, n’est pas non plus follement entrainante ni narrative. Donc, c’est sympa mais pas dingue le fil rouge (ok, la fin a des aspects vraiment sympas). Contrairement à Situations que j’avais trouvé globalement inaccessible, là on retrouve le même esprit et le même plaisir que dans le premier, mais un peu moins comme même (ce qui reste très réjouissant quand même).