Les vulves assassines, je suis vraiment vraiment fan. Aussi bien musicalement que politiquement. En termes d’humour aussi, et d’énergie. Alors je me demandais ce que ça donnait en concert. Et franchement, ça déchire. Encore mieux qu’en album. Elles ont une énergie folle, c’est pas du genre à s’économiser du tout. A fond dès le démarrage, et tout le long. Ce qui fait donc carrément plaisir, on n’a pas l’impression d’être venu-es écouter l’album, il se passe vraiment quelque chose en plus. Dans la joie bordélique. Et puis, bon, ça fait vraiment du bien une telle éxultation quand elle portée de manière ouvertement politique, avec beaucoup d’humour mais sans jamais affaiblir le propos. C’est pas tous les concerts où on crie « Lutte des classes ! » ou « Vive la commune ! » Ouais, moi, ça m’a fait du bien. Tout ça avec donc des boites à rythme, une guitariste qui envoie et deux chanteuses explosives. Un vrai moment de bonheur en ce qui me concerne, faut pas hésiter à y aller si elles passent près de chez vous. En prélude, dans le cadre d’une soirée boite à rythme et vieux punks, j’ai pu découvrir un peu mieux No suicide Act. Une boite à rythme, un saxo alto très distordu, et un chanteur qui est l’ancien chanteur des Bérus. Et… ben, il fait un peu son age. Ce qui n’est pa rédhibitoire, parce que ça tient bien debout, et toujours avec un univers autour. Il y a quelques chansons que j’ai vraiment bien aimées, et un chouette propos politique, mais un peu de répétition quand même dans le format. Bon, si vous êtes nostalgique des Bérus, ça ne vous laissera quand même pas indifférent-es 😉