Oui, je sais, ce jeu n’est vraiment pas tout neuf. Mais il ressort chez nous, âge aidant, et j’avais envie d’en redire deux mots tellement je l’apprécie. Si vous aimez les nœuds celtiques et les motifs orientaux avec des rubans emmêlés dans tous les sens, ce jeu est pour vous. Esthétiquement du moins. Si vous aimez les jeux un peu casse-tête, ou puzzle, avec des chemins labyrinthiques, ce jeu est pour vous aussi. Si les deux vous parlent, vous savez ce qu’il vous reste à faire 😉 Le principe de jeu est tout simple : à son tour, on joue une tuile pour allonger des chemins sur lesquels circulent des pierres (précieuses), en tentant de faire aboutir les chemins là où ils nous feront gagner des points. Donc : anticipation, adaptation et retournements de situations quand on réussit à faire bifurquer tout bien au grand dam de nos adversaires. C’est simple, très efficace et tout à fait dynamique. Avec une dimension très agréable à partir de trois : on partage certains objectifs et on collabore donc avec les un-es et les autres au fil des opportunités. C’est un mécanisme qui peut se jouer de manière détendue au fil des opportunités, ou en calculant, feintant et étant plus compétitif, ce qui permet d’adapter au goût des joueureuses. Ceci fait un bon jeu agréable, mais ce qui fait que c’est un jeu que je garde et que je ressors avec plaisir, c’est qu’il est aussi très beau. Et franchement, ça fait une différence : on a envie de le manipuler, et envie de voir le plateau se remplir et se compléter avec tous ces chemins entrelacés. Le résultat est beau, quelque soit les décompte des points, et ça permet aussi de finir réjoui-e qu’on ait gagné ou pas.