
Karim Berrouka a des références, en termes de littérature geek. Ses romans ont tendance à reproduire certaines formules (si ce n’est l’apocalypse zombie) avec des personnages de contes et/ou de med-fan dans des environnement contemporains et avec une langue et un humour très punk et populaire. Et c’est une formule que j’apprécie, même si sur la longueur elle perd parfois un peu d’efficacité. Comme ce sont ici des nouvelles, il n’y pas de problème de longueurs, et l’efficacité est totale, avec en plus une variation dans les thèmes très réjouissante. Qui plus est, les nouvelles sont courtes, il y en a donc beaucoup, ce qui fait qu’il y en a aussi pas mal qui sortent du gabarit habituel. J’ai donc découvert à quel point Karim Berrouka est capable d’autres choses. Que ce soit en termes de style littéraire ou d’imaginaires. Il y a vraiment des nouvelles qui m’ont surpris, notamment certaines qui ne sont vraiment pas rigolotes (et d’autres très rigolotes à l’inverse). Surpris en bien, hein. J’étais déjà tout à fait client des romans de Karim Berrouka, mais je vous dirais maintenant de surtout lire ses nouvelles. Si elles vous plaisent, vous pourrez ensuite lire ses romans.