Toujours un format 32 pages, toujours un sujet important, une autrice concernée. Ici, la réduction de la production/consommation à outrance (donc l’élimination du capitalisme en toile de fond) et une autrice profondément impliquée dans les luttes sociales et politiques. Qui sait écrire. Il se trouve qu’ici, ce n’est pas tellement le style qui ressort, à mon sens. Enfin, c’est bien écrit, mais surtout en étant clair et agréable à parcourir, pas tellement en étant directement touchant ou esthétique. Enfin, c’est touchant, vu le thème, mais sur un registre qui relève plus du plaidoyer et de la démonstration. De manière très efficace et concise, avec des illustrations puissantes. Donc oui, ça donne des arguments et de quoi réfléchir, et vous pouvez taper dedans. Mais en même temps, j’ai, plus que pour les autres livres de cette collection, le sentiment que ça ressemble à pas mal d’autres textes sur la même question. De manière tout à fait réussie mais sans que ça se distingue particulièrement.