Vingt ans après, on aurait pu croire que j’avais perdu ma passion pour les jeux de James Ernest : il n’en est rien, et je peux même y entraîner la génération suivante. Dans le cas présent, c’est un jeu simple, efficace, une variation de jeu de course dans lequel on se fait des méchancetés (dont s’arracher la tête, mais on se jette aussi des rochers pour se faire tomber depuis les falaises). Le pitch est stupide, et drôle, comme toujours chez Ernest : la préhistoire, c’est long, on est des dinosaures, on s’ennuie et on est pas très malins alors on fait la course pour se jeter le premier dans le volcan. Voilà voilà 🙂 Le plateau a été refait, en couleur, tout bien. Il suffit de l’imprimer (et de le plastifier pour les gens sérieux), de récupérer des dés et des figurines de dinosaures et c’est parti. Et ça fonctionne : c’est simple, c’est méchant, avec peu de temps morts, c’est parfaitement adapté soir à jouer avec des enfants, soit avec des adultes qui veulent un moment vraiment idiot et décalé.