
Ah, un nouveau Amandine Dhée, c’est toujours une bonne nouvelle par chez nous. Pour celui-ci, un sujet fort : le rapport à la mort. Avec pour déclencheur une rencontre avec une thanatopractrice. Et pour thèmes de fond : la maternité (et le lien familial) et la crise sanitaire du Covid. Pour commencer, je me dois de vous rappeler que c’est du Amandine Dhée, c’est donc très bien écrit, très sensible, et avec un format court. Pour certain-es, on retrouvera l’impression qu’elle vit ce qu’on vit et pense et qu’elle le rend visible et saisissable, avec délicatesse. Donc oui, c’est très agréable à lire. Et d’autant plus que l’ambition ici était de faire un livre réconfortant sur la mort. Et oui, je trouve que c’est un livre réconfortant. Sur la mort… entre autre. Sur la vie aussi, sur les liens, sur le dedans et le dehors, sur l’amour et le soin. Et c’est le fait que la mort soit traitée dans cette toile de questions et de préoccupations qui a fait pour moi que c’était réconfortant. Pour autant, ce n’est pas niais ni faussement optimiste, c’est un livre qui m’a fait bien pleurer pour le coup. Mais là encore, d’une manière tout à fait réconfortante et renforçante. C’est un livre qui parle de la mort avec humanité et dont on ne ressort pas du tout gris-e, on en ressort attendri-e et humanisé-e. Comme tous les livres d’Amandine Dhée, je ne peux que vous encourager à le lire.