Koko n’aime pas le capitalisme reste à portée de main tant il me fait rire, et d’une manière puissamment politique. Alors, un second volume de la même autrice, j’étais franchement motivé. Mais… ce n’est vraiment pas la même chose. Et c’est une collaboration, ce qui l’explique en partie. Enfin, il y a une partie qui est du même ordre : des planches de tienstiensbd, avec les dimensions politiques et le décalage par la parodie pop culture. Avec une thématique sur les médias plus forte et un format plus standardisé. Cette partie-là m’a beaucoup amusée, et même si je la trouve un peu en dessous du premier (surtout parce que c’est moins varié), j’ai vraiment aimé. En vis-à-vis, on trouve un commentaire de décryptage des références et du pourquoi de chaque planche, qui est amusant au début et qui vire ensuite à l’analyse théorique avec un angle situationniste / société du spectacle. Et… rapidement, c’est devenu trop référencé et pointu pour que j’en profite pleinement. Ca reste compréhensible parce que j’ai des repères et que c’est fait pour être pédagogique, mais c’est quand même pas du concept et du vocabulaire simple. Et, oui, la mise en forme est drôle et décalée, et avec un second degré que j’aime, mais le fond du propos est quand même tellement spécifique que le coté détente se perd pas mal. Pour moi en tout cas. Si vous êtes pointu-es sur Debord et la société du spectacle, je pense que c’est aussi drôle et malin que les planches politiques ou que son premier volume. En ce qui me concerne, il y a une partie qui m’a vraiment amusé et une grosse partie qui me demande trop d’effort pour vraiment m’en amuser mais qui raconte quand même un truc politiquement.