« J’aime la bite, mais pas la tienne ! », « J’aimerais que tu meures dans ton lombricomposteur », « Si le maghreb te fascine, achète un plat à tajine » : ça devrait vous suffire pour avoir une petite idée de la tonalité des textes. Oui, ça tabasse, oui, c’est rentre-dedans, et ça crie. Mais c’est malin, hein, c’est pas bébête. Après, c’est des textes pour féministes et gauchistes énervé-es qui ont envie de crier et de se défouler. Et moi, je trouve que ça fait du bien. Surtout quand c’est fait aussi avec humour. Certains textes sont vraiment impeccables de punk rageur. Et la musique est tout fait raccord : musique électronique avec des gros rythmes qui font du bruit. Et un son un peu sale, qui rape un peu, qui crépite. Du punk rap, d’une certaine manière, ou l’inverse. Et si ce n’est pas mon style de musique principal, je m’y suis tout à fait laissé entraîner. Je suis assez peu capable d’en juger de manière compétente, mais je trouve ça réussi et efficace, et ça m’évoque quelque chose de la famille Stupéflip par exemple. En ce moment, j’écoute ça régulièrement et ça me met la patate. Les deux albums pour le coup, et si je trouve le plus récent, Das Kapital, un peu plus prenant, la différence n’est pas radicale. Je vous invite à essayer au moins assez longtemps pour avoir quelques textes en entier, et après vous verrez bien si musicalement ça vous parle ou pas.