Comment varier les manières de vous faire l’éloge de Clara Ysé ? Je vous en avais déjà fait une promotion passionnée précédemment… et il ne s’agissait que de singles. Ben là, dites-vous qu’il y a un album complet. Et que c’est beau beau beau. Bon, d’accord, Douce reste le point haut de l’ensemble. Mais il y en a d’autres. Avec toujours cette alliance entre des textes magnifiquement sobres et puissants, et un chant qui mêle une force immense et des failles et des ruptures tellement émouvantes. Si vous avez déjà écouté Douce, vous êtes sans doute déjà conquis-es, sinon c’est le moment, et puis enchainez avec Souveraines par exemple. Et ensuite, vous n’aurez d’autre choix que de continuer avec l’ensemble de l’album. Et si tout ne peut pas avoir la majesté de Douce (ou de Le monde s’est dédoublé), je ne crois pas qu’une seule chanson me déçoive ou me laisse indifférent dans cet album. Certaines sont plus discrètes, plus mesurées, mais elles visent juste aussi et ont leur équilibre et leur beauté propre. Je me demandais si Clara Ysé réussirait à tirer le fil de ses premières chansons sur la longueur en gardant la même beauté et le même intérêt : je réponds pleinement oui, et j’espère vraiment vraiment de longues années de nouveaux albums. Mais ça peut attendre, celui-ci va déjà m’occuper longtemps.