Les lames du cardinal, suite et fin, donc. Pour rappel, c’est Alexandre Dumas avec des dragons. Et des cultes secrets qui conspirent pour faire avancer la cause des dragons déguisés en humain-es. Et des bonnes soeurs avec des pouvoirs secrets pour protéger la France de l’influence des dragons. Avec au milieu une troupe de pas-mousquetaires mais c’est l’esprit qui combattent dans les ombres pour le compte du Cardinal (Vraiment ? En trois tomes, on a le temps de remettre en cause la loyauté de tout le monde, enchainement de conspirations secrètes oblige). J’avais aimé le premier, j’ai aimé tout autant la suite de cette trilogie. On y retrouve le même rythme, des personnages aussi colorés, et des scénarios variés et élaborés. Du tout bon donc. Avec, en prime, une vraie unité sur la trilogie : chaque personnage est mené à son terme, et l’ensemble des intrigues retombent sur leurs pattes. C’est très plaisant d’avoir cette impression d’un tout qui se boucle bien et qui n’appelle pas de suite. En trois tomes, ça impose un rythme assez soutenu, qui laisse ceci étant la place de croiser de manière satisfaisante les grands personnages historiques et de développer des scènes d’action démesurées et colorées, mais pas de s’appesantir sur les états d’âme ou la fin de chaque personnage (ce qui peut sembler un peu frustrant mais : ça préserve le rythme, la légèreté et l’ambiance feuilleton à la Dumas (et chaque personnage a bien sa fin pour de vrai donc la frustration est mineure et sur la forme)). Une trilogie très bien menée et parfaitement efficace, que je vous recommande sans hésitation si vous voulez vous amuser un moment avec des mousquetaires, des dragons et l’énergie de feuilletons plein d’action.