
Voici une autre histoire des Archives des Collines Chantantes, même série donc que Quand la tigresse descendit de la montagne. Et même narrateurice / personnage principal-e, ce qui a une importance relative tant ielle n’existe que par le biais des histoires collectées et rapportées. Ici encore, c’est une histoire dans une histoire. Mais par le biais d’objets. Notre narrateurice met les pieds dans un palais qui avait été fermé à totue visite depuis des décennies, et y rencontre une ancienne habitante qui va lui raconter l’histoire des lieux par le biais d’objets épars retrouvés dans le palais. Avec des allers et retours entre le présent et les histoires rapportées. Au départ, l’impression est légère, de récits disjoints. Et puis, pas du tout. Parce que ces objets vont raconter une histoire d’importance, avec des ramifications inattendues et de grande ampleur. C’est une fois de plus ine construction très astucieuse et très jolie. Il y a une vraie grâce, dans l’histoire racontée autant que dans la forme. Avec une écriture économe et fine. Ce qui en fait un roman très court, mais qui réussit à raconter une belle histoire prenante et aérienne sans en avoir l’air. Par rapport à la Tigresse, celui-ci est moins baigné de fantastique et d’une ambiance de conte, pour être plus dans la mémoire et la grande histoire, mais les deux sont très réussis et ont la même finesse et la même légèreté.
Lu et beaucoup apprécié. Tout à fait le genre de lecture que je recherche en ce moment 🙂 Merci.