
Strange worlds, c’est le dernier Disney (non-Pixar), sans princesse et sans chanson. C’est à la fois une fable écologique et un récit sur la parentalité (et plus directement sur ce qu’on projette sur ses enfants). Sur l’intention, c’est chouette et bien amené, avec un nouveau pas en avant en termes de représentation : un des personnages principaux est un ado gay (pas caricatural) qu’on voit draguer maladroitement et entamer une première relation amoureuse (avec des parents soutenants et un traitement normalisé). Le fond est donc réjouissant mais c’est la forme qui m’a le plus séduit : c’est coloré, baroque et inventif. L’équipe de personnages part à la découverte du monde étrange qui existe sous leur petite vallée isolée et c’est une surenchère d’environnements et de créatures inattendues, colorées et très organiques. C’est joli, c’est drôle et c’est dans un style inattendu et assez rare. Et qui plus est, c’est tout à fait en cohérence avec le propos de fond écolo. Je ne dis pas que c’est un film inoubliable mais j’ai passé un bon moment et c’est suffisamment original et inventif pour vous permettre un moment de détente sympathique et avec un fond tout à fait engageant.