
J’avais lu Yakari quand j’étais petit et j’en gardais un bon souvenir mais depuis, de l’eau à coulé et il y a beaucoup beaucoup plus de Yakari. Et j’en ai relu, en bonne compagnie bien sûr, tout un tas. On doit se rapprocher de la trentaine, pour vous donner une idée d’à quel point ça marche. Yakari, c’est joli et c’est gentil. C’est joli parce que ce sont de beaux paysages avec de belles mises en couleur (et dans certains tomes c’est le propos principal) et pleins d’animaux. Je dirais même que c’est le thème central : la découverte de la faune (de manière pas scolaire). Et la caractéristique de Yakari, c’est qu’il parle la langue de tous les animaux, et qu’il est du coup ami avec toustes (quasi, et les exceptions relèvent plus de questions de caractères et avec des personnages secondaires). Ce qui fait que tout se résout en discutant et en apprenant à se comprendre, ou en bricolant des solutions malines Enfin, se résout… pour les tomes où il y a vraiment un problème central : parfois il n’y en a pas et parfois ce n’est pas ça qui occupe le plus de pages. Ce sont donc des BDs où on se balade et on découvre avant tout. Et assez longuement puisque ce sont des 52 pages avec des textes parfois un peu élaborés (donc pas pour lecteurices trop débutant-es en autonomie). Quarante ans après, j’aime toujours, donc.