Les nanoblocks, c’est comme des Legos, mais en beeeaucoup plus petit. Les plus petites pièces sont vraiment minuscules (ce qui veut dire que ça se manie avec un éclairage raisonnable et surtout sur un plateau ou équivalent (n’en renversez pas dans les plis d’un canapé, voire de vos vêtements, vous risquez de ne pas les retrouver)). Du coup, plus encore que les Legos, l’idée est de reconstituer le modèle prévu. Dans mon cas, c’est un chaton qui m’a été offert pour Noël (merci Elliot et Fanny). Le gros avantage des toutes petites pièces, c’est qu’on peut faire des choses vraiment élaborées en restant dans un volume décent. Et ça rend vraiment en termes de détails et de formes (ça ne fait pas cubique). L’autre avantage, lié, est que pour qui aime monter des Legos : vous en aurez pour votre argent (ce chat est en 76 couches superposées). À l’inverse, deux inconvénients (de vieux) : ça fait mal aux doigts (si, si, sérieusement, sur la longueur j’avais vraiment le bout des doigts meurtri) et surtout aux yeux. En fait le manuel est imprimé petit avec une seule illustration par couche : pour le côté puzzle c’est sympa mais par contre j’ai dû photographier et zoomer à chaque fois sinon je ne vois pas les formes des pièces (grises à 80 %, ça n’aide en rien). En termes d’ergonomie, c’est donc assez limite (les fans diront : c’est exigeant). Je me suis amusé mais je ne crois pas que j’aurais le courage de remettre ça. Ce qui est regrettable parce que le résultat est vraiment chouette (et a été adopté immédiatement comme animal domestique).