Lies sleeping est un point d’arrivée : la résolution de la première grande trame de cette série Rivers of London. On arrive donc à la fin de l’Homme sans visage, le grand méchant jusque là. Et de belle manière, on ne peut pas dire. Avec comme : de l’enquête, de la tension et de l’humour, et en plus un très beau rebond pour que cette fin n’en soit pas une de manière maline et très efficace émotionnellement (et très cohérente en termes de personnalités (complexes) des protagonistes). Comme c’est une vraie étape malgré tout, Ben Aaronovitch fait le choix malin de ne pas enchaîner dans le même registre mais de nous offrir un tome suivant franchement différent, un changement (relatif) de ton et d’ambiance avant de continuer la suite de la série. Dans false Value, on passe des références policières habituelles à une tonalité espionnage, et de l’ambiance urbaine et historique usuelle au monde des GAFA et des milliardaires de la tech. Et ça fonctionne bien. C’est amusant et rafraîchissant tout en gardant une cohérence avec le reste de la série (mais je suis malgré tout content que ça ne soit qu’une parenthèse et pas un changement de direction permanent). En arrière-plan de tout ça, toujours une chouette évolution des personnages principaux et secondaires. C’est une série que je continue à beaucoup apprécier et dont je vais maintenant attendre les suites.