On continue avec les aventures de Peter Grant, policier et apprenti magicien, pour la suite d’une série à laquelle je prend décidément grand plaisir. Toujours une enquête par tome, toujours beaucoup de contenu historique et architectural sur Londres, toujours une histoire de fond qui relie l’ensemble et se développe, et toujours de l’humour et du second degré. Broken homes plonge à fond dans l’architecture de type Le Corbusier, avec une dimension sociale et politique forte et bien posée, une enquête retorse et surtout, surtout, un gros final qui est une sacrée étape dans l’intrigue de fond et les relations entre plusieurs personnages importants. Après quoi Foxglove Summer propose des vacances pas du tout reposantes hors de Londres, avec une ouverture sur d’autres dimensions du monde magique et une démonstration de force de Nightingale, le patron de Peter Grant (qui est aussi costaud en baston que nul sur la théorie et l’enseignement (ce qui en fait tout sauf un mentor, ça change agréablement de Dumbledore ou de Gandalf)). The hanging tree nous ramène à Londres, mais chez les très riches et très influents pour une enquête qui est cette fois directement une étape cruciale de l’intrigue de fond de la série, ce qui est plaisant. The furthest station, enfin, est une novella avant le tome suivant, avec donc une enquête bien plus rapide et surtout sans lien avec l’intrigue principale, ce qui laisse plus de la place pour certain-es personnages secondaires, ce que j’ai bien apprécié. C’est une série que je continue à trouver intelligente, drôle et légère, et avec un rythme qui ne faiblit pas, donc je vous parlerai bientôt de la suite.