Le très chouette tome précédent, A memory called Empire, laissait en suspens plusieurs éléments, dans les relations entre personnages mais aussi en termes de menace alien. Tout ceci vient se conclure dans ce second et a priori dernier tome. On y retrouve des personnages fines et profond-es, ancien-nes ou pas, qui fonctionnent bien et dont les relations sont toujours complexes et crédibles. Et on y retrouve également une culture et une civilisation élaborées. Sauf qu’ici, elles sont plus à l’arrière-plan, ce que je regrette un peu, puisqu il s’agit avant tout d’une histoire de premier contact avec une nouvelle, et menaçante, espèce alien. Ce qui me ramène à des formats et des enjeux de science-fiction plus classiques. Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas bien traité ni nourri de bonnes idées, c’est le cas, mais j’y ai trouvé moins de fraicheur et d’inattendu que dans le précédent. Maintenant, j’y ai pris plaisir quand même et c’est plein de bonnes idées et de personnages qui évoluent bien, et bien écrit. Du coup, ça dépend de ce que vous cherchez : le premier est très civilisation et politique, le second bien plus alien et contact (avec de la politique et de la culture quand même).