
Je trouve plus souvent mon bonheur, en termes de jeux vidéos, dans des petites productions aux graphismes à l’ancienne (et là, la nostalgie doit jouer) et aux mécanismes efficaces et lisibles (ce qui fait certainement écho à ma culture du jeu de plateau). Slice and dice fonctionne exactement sur ces bases : des pixels qui se voient, du combat tactique et calculable avec pleins de dés et de pouvoirs, et une logique générale de rogue-like. Tout ceci avec une clarté et une ergonomie remarquables. On démarre avec cinq personnages niveau 1, chacun ayant un dé sur lequel se trouve l’ensemble de ses compétences. On lance les dés, jusqu’à trois fois, pour sélectionner les faces le mieux possible et, pif paf, on tabasse les monstres en face. Qui ripostent et le cas échéant on gagne des niveaux et quelques bonus qui permettent de peaufiner ses choix stratégiques. Et on enchaîne sur vingt niveaux en croisant les doigts (il y a des dés donc du hasard) et en calculant (ça reste simple mais tactique). Au fil des réussites, on débloque modes de jeux, bonus et options Une partie menée au bout, c’est autour d’une heure. Autant dire qu’il y a de quoi s’occuper et que c’est gentiment addictif. Ça finira par me lasser mais ça va me prendre un certain nombre d’heures (merci Mael !). Essayez la démo, ça donne une bonne idée des bases et ensuite si vous aimez, c’est pas ruineux et sans achats cachés ensuite.