
Riad Sattouf a un dessin, et un humour, que j’aime bien. Par contre, sur les thèmes traités, on ne peut quand même pas dire qu’il se renouvelle tant que ça. Ce qui fait que sur la longueur, j’ai plus de mal à y trouver un intérêt renouvelé. C’est particulièrement le cas dans celui-ci, qui a un côté auto-référence très marqué. Il y raconte la réalisation de son film « Les beaux gosses » qui est lui-même une mise en film de ses thèmes autobiographiques de vie au collège. Et plus précisément, il y parle beaucoup du parcours d’adolescent, notamment au collège, de son jeune acteur. Je n’ai rien contre la démarche de type mille-feuilles mais n’ayant pas vu le film et n’ayant pas une passion brûlante pour la plongée dans les affres de l’adolescence, j’ai l’impression de ne pas y trouver grand-chose de nouveau ou de passionnant. Après, c’est agréable à lire malgré tout pour peu que vous aimiez le style et l’humour de l’auteur. Mais à moins d’en être très fan, il faut avoir un vrai intérêt pour l’adolescence et le monde du cinéma.