
Je me disais que ça pouvait faire une distraction rigolote, et potentiellement émoustillante : des scènes de la mythologie gréco-romaine choisies pour leur caractère érotique et re-racontées sans retenue de ce point de vue là. Et ça aurait pu, sur le principe, mais… je n’ai pas tenu plus d’un tiers du bouquin. Parce que je ne trouve pas qu’on puisse faire quoi que ce soit d’érotique avec des scènes de viol. Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit dans la majorité des cas. Et pour le reste, c’est adultère ou jalousie et ça se finit dans le sang et le drame. En ce qui me concerne, ce n’est donc pas du tout érotique : c’est la gerbe. Ce qui, avec un peu de recul, est ceci dit intéressant. Parce que c’est de fait fidèle à la mythologie gréco-romaine, qui est un des socles de notre culture, et que ça fait donc prendre la mesure de la glorification du viol et de la domination masculine dans notre belle culture depuis oulala longtemps. Et pas de manière sous-entendue ou délicate, c’est le moins qu’on puisse dire. Je n’ai donc pas du tout trouvé dans ce livre ce qui y était annoncé mais avec une lecture partielle et critique (et un sale goût qui reste, quand même), je peux quand même dire que c’était instructif. Je ne vous le conseille pas, donc.