Un K.J. Parker de plus, mais pour le coup un que j’ai beaucoup moins aimé. Peut-être parce qu’il parle de traumatisme de guerre et qu’il est particulièrement pas joyeux (encore que ce soit assez fréquent chez Parker). Peut-être parce que le fait de suivre cinq personnages principaux ne permet pas d’être aussi séduit ni de plonger autant dans la psychologie et les travers de chacun. Malgré le talent toujours indéniable de l’auteur en termes d’écriture et d’évocation. Et peut-être aussi parce qu’on sent dès le début que ça va merder, qu’on va vers quelque chose qui ne va pas bien se passer. Après, malgré tout ça, il y a de la matière et de la profondeur, comme toujours, et un vrai intérêt à ce que raconte Parker sur l’humanité et ses failles ; mais pas assez d’allant et de plaisir dans la narration pour que je le recommande.