Une nouvelle fois un format grosse nouvelle de K.J. Parker : court, efficace avec une intrigue percutante. On retrouve ici la thématique faustienne : les démons existent et ils ont des grands plans, peut-on négocier avec sans tout perdre, ou pas ? Sauf que la perspective est celle d’un exorciste. Un vrai, donc qui est seul à les voir et pouvoir les virer quand ils possèdent quelqu’un. Capacité qu’il a depuis tout petit : ‘Ce qui fait que sa personnalité s’est construite autour de ses relations avec les démons en questions. Relations très conflictuelles mais ce sont un peu les seules qu’il a, parce que ni sa fonction ni la personnalité qui en découle n’en font quelqu’un de très sociable ou intégré. Et il va se trouver emmêlé dans les plans de deux démons, du pouvoir royal et surtout du génie universel de l’époque (ambiance renaissance). Ce qui va être … intéressant. C’est bien écrit, plein de personnalité, drôle mais plein de questionnement. Et ce serait frustrant d’être si court si ce n’était pas si bien mené et si bien conclu. Un vrai plaisir, donc.