Un cinquième tome qui démarre comme des vacances. Ce qui est bienvenu vu ce par quoi sont passés les personnages dans les précédents. Personnages principaux qui sont cette fois tou-tes narrateurices, et ça, ça fait franchement plaisir. Parce qu’enfin, on va pouvoir les voir de dedans et découvrir les secrets de leurs passés (qui étaient sous-entendus de manière insistante jusque là). Donc, chacun-e profite des vacances pour renouer avec son passé et… tout va partir en sucette, comme de bien entendu. Mais à vraiment grande échelle. Pour tout dire, je ne m’attendais pas à ce qu’on casse autant tout tout de suite. Mais c’est une bonne surprise, parce que ça fait vraiment coup de pied au cul pour ce qui est du fil rouge politique et du contexte. Et comme les auteurs sont bons techniquement, ça se noue de manière efficace et pas artificielle avec les passés des personnages. Et tout ça avec toujours de la finesse dans la psychologie et le parcours de tout le monde, et un rythme qui ne faiblit pas. Le seul inconvénient de ce tome : je comptais faire une pause après, mais non : c ‘est le tome des gros bouleversements et il s’arrête alors que rien n’est vraiment retombé. Donc il se lit nécessairement en paire avec le suivant.