
Un beau jeu. Oui, d’abord c’est un jeu que je trouve beau. Avec un choix graphique fort et qui se démarque des habitudes du marché ludique : j’aime vraiment beaucoup. D’autant que c’ est aussi un choix sobre, voire élégant, et que c’ est donc en cohérence avec le jeu lui-même. Il s’agit d’un jeu de communication à contrainte (pensez Codenames et vous êtes dans la bonne catégorie) avec des auteurs en quête de minimalisme, presque réduit à sa plus simple expression (pensez The Mind, du même auteur). Une cible à atteindre, un indice donné par une personne et les autres discutent, ajustent et se concertent. Première conclusion : ça fonctionne sans problèmes. Bien même. Mais c’est aussi un jeu qui fait confiance aux joueur-ses pour s’en saisir, pour comprendre ce qui en fait le sel et apprendre à y jouer de manière inventive, à mieux y jouer. Pas pour plus gagner mais pour que ce soit plus fin, plus drôle et plus profond. Et j’aime vraiment cette ouverture, cette invitation à faire d’une base qui est bien un très bon jeu. Parce que oui, je crois que Longueur d’onde est vraiment un très bon jeu, pour celles et ceux qui le voudront. Et la base étant très simple, ça peut vraiment être n’importe qui, et c’est une bonne nouvelle aussi. Et si d’aucun-es trouvent que c’est trop gros ou trop cher, je (re) dirais : C’ est un beau jeu, à tous points de vue, et qui fait aussi le choix de ne pas être complètement dans le cadre du marché du jeu et de ses habitudes.