
K.J. Parker ne fait pas que dans les trilogies intimidantes, il écrit aussi beaucoup de nouvelles. Et il est fort aussi pour ça. Base classique ici : un homme (ok, un génie retors) vend son âme aux puissances des ténèbres. Mais le démon/diable chargé par sa hiérarchie de l’affaire, grand fan par ailleurs du génie en question, trouve dès le départ que ça sent mauvais. Il est sûr que ça cache un coup fourré. Mais lequel ? C’est raconté à deux voix, les deux protagonistes, avec sans surprise majoritairement du dialogue. C’est rythmé, c’est vivant. C’est vraiment drôle, parce que retors et parce que mené par deux personnages riches et surprenants C’est bien écrit. C’est court et efficace, sans rien d’inutile. Et ça se conclut de manière tout à fait satisfaisante. Je me suis vraiment amusé, même si c’est passé beaucoup trop vite. Je ne sais pas si ça compte comme un court roman ou une longue nouvelle, mais c’est une forme que Parker maîtrise autant que les longues séries, et qui est peut-être plus accessible (même
si ça reste difficile à se procurer par chez nous). A essayer pour se faire du bien au moral sur des créneaux courts.