La suite de 16 ways to defend a walled city (Chroniqué précédemment), roman que j’avais beaucoup aimé et qui de mon point de vue n’appelait pas réellement de suite. Ce que je maintiens même si cette suite est un bon roman. Je dirais : seulement un bon roman. Ce qui n’est pas mal, mais je le compare forcément au précédent, et à d’autres de Parker, et je le trouve en-dessous. C’est une suite au sens chronologique et au niveau du contexte, mais avec un narrateur très différent. Un acteur (imitateur qui se retrouve propulsé comme Empereur en plein siège de la Cité (i. e. Constantinople plus ou moins exactement, mais dans un univers de fiction, comme toujours avec Parker)). Ce qui est assez déjà vu comme scénario, et c’est le premier reproche que j’ai. Pour une fois je n’ai pas trouvé l’intrigue très surprenante. Et Le second reproche c’est que je n’ai pas trouvé le narrateur très inspirant. Pas tellement attachant et avec un point de vue un peu plat, pas aussi spécifique et orienté que j’aimerais. Ce qui est peut-être simplement dû au fait que l’ingénierie me parle beaucoup plus que le théâtre, soyons honnête. Et malgré ces éléments qui m’ont moins plu, je ne peux pas dire que ce ne soit pas bon : c’est bien écrit, bien construit, avec des rebondissements. C’est juste moins à mon goût et moins profondément original et dense que les autres romans de Parker auxquels je le compare.