
La seconde moitié du précédent, donc, celle où il est annoncé : ça va bastonner. Et, oui : ça bastonne. Beaucoup. Fort. Du genre que même en venant pour ça et en ayant des attentes élevées, ça va être dur de prétendre qu’il n’y en a pas assez. Vous avez vu Avengers Endgame avec son ambiance de maxi-Best of où chacun-e aura sa scène de baston héroïque. C’est tout à fait la même idée, sauf que ce n’est pas la fin de la série, du tout, et que Dresden en profite pour en prendre plein sa gueule (oui, comme toujours, mais honnêtement : plutôt un peu plus). Ce qui est plaisant, c’est que tous les personnages importants sont convoquées et ont leur moment de gloire, en montant tou-tes d’un cran dans le beaucoup, ça tient donc ses promesses. Après, cette partie-là est sur le fond plutôt sans surprise, aussi bien réalisée qu’elle soit. Au final, et comme souvent dans Dresden, ce sont les évolutions des relations entre personnages donc et surtout à l’issue de tout ça qui m’ont le plus plu et le plus touché. D’autant qu’on est à l’issue de ce tome à un nouveau point de bascule. Avec une fin qui se rapproche doucement. Encore une fois un très bon roman plutôt orienté action, avec de l’intrigue à foison et surtout, surtout, des moments émouvants et mignons rendus brillants par tout ce qu’il se passe de brutal et de magique avant.