
Est-ce que les Dresden Files vont me décevoir un jour ? Ce n’est carrément pas parti pour. Ça continue (seizième tome tout de même), ça change mais ça va en s’améliorant. On retrouve donc Dresden, qui se traîne donc un paquet de boulets et d’ennemi-es toujours croissant, et une famille d’amies et d’allié-es toujours plus fragiles et instables. Et ça continue à fonctionner. Bien, même, puisque Dresden lui-même évolue et grandit vraiment, et change de priorités et de perspectives. Et je pense que c’est un élément central sur la durée : une vraie évolution psychologique fine et profonde du protagoniste. Dans les moments où il n’invoque pas des dinosaures et ne détruit pas des immeubles, hein, on est d’accord. Sauf que dans ce tome, on ne casse (presque) rien. Parce que c’est un Demi-Dresden : il était trop gros et a été coupé en deux. Du coup, on a toute la mise en place, pas mal de politique et beaucoup de discussion mystiques, amicales et amoureuses. Sans les grosses bastons finales. Et ben j’ai beaucoup aimé. Sans grande surprise, je crois même que j’ai préféré. Non que je compte cracher sur le suivant, où ça va bastonner dans tous les sens, mais c’était une pause riche et bienvenue.