C’est toujours chouette, un nouveau Pixar, parce que, quand même, c’est joli, c’est malin et ils-elles se ratent rarement. Et si on n’est pas pour moi ici parmi les meilleurs de Pixar, c ‘est quand même joliment réussi. Un monde amusant, et inhabituel : peuplé de créatures de fantasy qui ont renoncé à la magie parce que la technologie c’est tellement plus facile. Et qui vivent donc la vie de banlieue américaine d’aujourd’hui. Et dans ce cadre doublement familier, l’histoire de deux frères qui ont perdu leur père très jeune et qui vont s’entraider, et se découvrir, sur les traces de celui-ci. Parcours qui sera calqué sur les poncifs du jeu de rôle (avec même un remerciement à DnD pour le prêt de monstres idiots et emblématiques). Autant vous dire que j’étais en terrain connu, ce que j’ai trouvé mignon et nostalgique (mais pas très dépaysant par contre). Et l’histoire est fine et bien menée, avec plein de beaux moments d’émotion et d’humour. Ce qui est attendu chez Pixar, et réussi. Et avec ça, une fin très maline et plus profonde et réussie que je n’attendais. Avec en bonus, quelques chouettes personnages féminins, bien que malheureusement secondaires. Au total, donc, un bon Pixar réussi, avec lequel on s’échappe, qui parle de sentiments et d’enjeux bien réels, et où on pleure à la fin.
Chroniques (SEb) 