290419_Theatre-of-the-Gods

Existe en français : Le théâtre des dieux.

« A mad bastard of a book » annonce la couverture, et je ne peux pas lui donner tort. De fait, c’est un livre fou, qui part dans tous les sens, avec un côté vraiment de roman picaresque. Les personnages sont hauts en couleurs, inattendus et fous, de manière amusante et riche. Notamment le personnage principal, persuadé de pouvoir passer d’un univers à l’autre. Et leurs passés, qui donnent lieu à de nombreuses digressions, tout autant. Le monde pareil, avec une science-fiction victorienne hallucinée (incluant le pape du Saint Empire de Néon), des flottes de bateaux spatiaux avec des mousses orphelins et des officiers très anglais, des planètes artificielles, des créatures improbable. Tant et plus. Presque trop, au final. Enfin, j’aurais trouvé ça excessif mais satisfaisant (planète peuplée de plantes carnivores, tribus de cannibales et homoncules compris) si le scénario avait réussi à retomber sur ses pattes et à aller quelque part. Or, non. Enfin, en partie, mais il reste tellement de questions non-résolues qu’on se demande si il n’y aura pas un second tome. En l’état, c’est frustrant. Ce n’est pas mauvais pour autant, très loin de là, tant il y a d’idées étonnantes, drôles et des situations abracadabrantes. Et elles sont plaisantes à lire. Maintenant, il faut supporter, voire apprécier, l’enchaînement frénétique et souvent sans queue ni tête. Je me suis ou final majoritairement amusé en le lisant mais j’en sors un peu frustré par la longueur et la résolution incomplète.