Le giraffomètre est un petit jeu de connaissance. Il fait partie de cette famille dont j’apprécie le principe : c’est un jeu de connaissance mais il n’y a pas moyen de savoir les réponses, l’idée est d’estimer et de discuter à partir de nos représentations. Rien à voir donc avec le mode interro d’un Trivial Pursuit par exemple. Ici, en plus, la règle de base est coopérative (il y en aussi une compétitive, mais je pense qu’on y perd). On va donc chercher à estimer des trucs qui ont une valeur chiffrée et rien à voir entre eux : le nombre d’étages de la tour de pise, le nombre de millions d’exemplaires de diffusion de tel journal, le nombre de milliers de poils sur un chat et le nombre d’objets en orbite de la terre. Plus précisément, on essaie de trouver le plus et le plus petit parmi une série. Donc, on va mobiliser nos représentations, plus ou moins précises et piffesques, les comparer, débattre à partir de pas beaucoup d’arguments solides et tenter un pari. Et ça marche honnêtement bien. Mais c’est difficile. La difficulté n’est cependant pas beaucoup un enjeu, puisqu’on prend surtout plaisir à l’inattendu des questions et au débat. Rien d’exceptionnel, donc, mais un petit jeu qui marche bien si vous aimez ce genre de choses.
Chroniques (SEb) 