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Je vous avais, il y a longtemps, parlé de FTL, un petit jeu vidéo des plus sympathiques. Into the Breach est la nouvelle production de la même équipe. On y retrouve le style graphique 8bits à l’ancienne du précédent, et je trouve ça toujours aussi réussi et efficace. Certes, il y a un cöté nostalgique, en ce qui me concerne, mais c’est aussi assez symbolique de l’importance donnée aux mécanismes de jeu et à un certain minimalisme. Minimalisme dans la narration, qui est tout à fait présente, mais par très petites touches, ce qui je trouve assez admirable. Et minimalisme dans les mécanismes et l’ergonomie. Et c’est sans là le point vraiment remarquable. Il s’agit en effet d’un jeu de combat tactique (des robots géants renvoyés dans le passé pour combattre une invasion d’insectes géants) dans lequel chaque manche se joue en plus ou moins cinq tours sur des terrains carrés de six à huit cases de côté. Oui, il y a un côté jeu de plateau très marqué, et très maîtrisé. Puisque dans ce cadre très sobre, avec des actions limitées (et très explicites, le travail sur l’UI est exemplaire et la lisibilité parfaite), il s’agit donc de déployer la tactique la plus appropriée, sans le moindre hasard ni la moindre information cachée. Ok, si vous pensez aux échecs, vous n’avez pas complètement tort. Sauf que j’aime beaucoup Into the Breach et pas tellement les échecs 😉 Il manque entre autres aux échecs le côté parties courtes avec un enjeu changeant à chaque fois, les évolutions qu’on débloque, les bouts de jeux à débloquer, et puis l’ambiance et les dialogues… C’est un jeu à jouer et rejouer puisqu’une partie complète, menée au bout, vous prendra entre une et deux heures, mais qu’il y a suffisamment de variations, de modes de jeux et de robots à débloquer pour ne pas avoir du tout l’impression de se répéter. Non, vraiment, c’est du tout bon.

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