
Bon, je ne parle de films, et en particulier de films de super-héros que quand j’ai quelque chose à en dire (par exemple, je ne vous ai pas parlé de ce naufrage qu’est Justice League, je n’avais pas envie de prolonger le plaisir…). Et j’ai bien aimé Thor : Ragnarok parce qu’il m’a réellement surpris. Au vu du titre, et du précédent, on aurait pu s’attendre à un film plus ou moins sombre, mais pas du tout. C’est au contraire un film qui ne se prends pas du tout au sérieux, plein de couleurs, de visuels très années 80 et de bizarreries de tous genres. Une sorte de melting pot de n’importe quoi assez joyeux. Pour une base de super-héros/dieu scandinave allant vers l’apocalypse, c’est osé, mais j’ai trouvé que ça marchait vraiment bien. Parce que je viens d’abord chercher dans ce genre de films un vraie distraction et une certaine légèreté et que là c’est complètement le cas. Avec un saupoudrage de références mythologiques scandinaves rebricolées à la sauce Marvel (donc globalement n’importe comment, ce qui peut faire hurler, mais c’est fait de manière assumée, et surtout ce n’est pas la propos), qui arrivent malgré tout à garder un peu de semblant d’échos au vu de la trajectoire de certains personnages. Il n’y a pas beaucoup de cohérence, mais assez pour que je me dise que c’est pas complètement usurpé d’appeler ça Ragnarok. Et je crois que personnellement, je n’en demande pas plus. Si, donc, vous êtes partants pour du film de super-héros mythologique coloré, léger, qui se permet tout sauf du pathos qui se prends au sérieux, c’est un épisode à ne pas rater.