
Oui, je vous avais déjà parlé de Subnautica, auquel j’avais joué dans une version pas finie il y a environ un an. La version finale étant sortie il y a quelques semaines, je m’y suis remis, et j’ai trouvé ça tellement bien que du coup, je vais vous en reparler un peu. Subnautica est donc un jeu vidéo, de survie et d’exploration. Après le crash de votre vaisseau spatial sur une planète entièrement recouverte d’océan, vous devez vous débrouiller pour survivre, et surtout pour explorer afin de trouver les moyens de construire de quoi survivre et explorer mieux, découvrir les secrets de cette planète et, enfin, en partir. L’aspect survie (gestion de la bouffe et de la boisson notamment) m’avait amusé la première fois, mais je l’avais trouvé répétitif sur la longueur, et freinant l’exploration. J’ai donc cette fois choisi l’option de ne pas avoir à gérer ces deux paramètres pour me concentrer sur le reste (accessoirement, je pense que des options nouvelles rendent ça moins répétitif dans cette version). Exploration donc, de fonds sous-marins, d’aliens, de choses étranges et d’environnements magnifiques. En flippants. Parce que c’est un jeu tranquille, dans lequel on ne se bat pas, mais c’est un jeu qui fait peur, avec des animaux étranges qui parfois sont dangereux, des profondeurs abyssales, et des grottes labyrinthiques dans lesquelles se perdre. En termes d’immersion, ça marche en ce qui me concerne magnifiquement. J’ai peur, je suis fasciné, et j’adore ça (alors que les ressorts de jeux d’horreur avec monstres me gonflent). Et la partie exploration est merveilleuse, avec des créatures étranges et pleines de surprises, des lieux superbes et bizarres et une progression très agréable au milieu de tout ça. C’est ce qui a finalement été le plus amélioré dans cette version finalisée : la manière dont le jeu vous accompagne et vous évite d’errer trop longtemps (sauf par choix). C’est accessoirement un jeu pas si facile, mais qui n’est pas du tout punitif. Et il y a même de vrais moments d’humour, même si ce n’est pas le fond de commerce. Non, vraiment, c’est mon gros coup de coeur du moment, et il se trouve que la fin est aussi jolie et satisfaisante que ce que j’espérais.
