
Du marvel, du marvel et encore du marvel. Globalement, il y a une certaine lassitude, non ? Mais ça n’empêche pas d’avoir de bonnes surprises. Et ce Spiderman en a été une pour moi. Parce qu’il a une légèreté plus que bienvenue, et même une naïveté qui correspond parfaitement au personnage. C’est un vrai film d’ado, finalement, presque plus qu’un film de super-héros. Les fans me diront que de toutes façons, Spiderman, c’est ça. Et effectivement. C’est encore une fois complètement la même histoire, ce qui est bien la dimension mythologique de Marvel. Mais ici, c’est traité avec suffisamment d’enthousiasme, de joie, et d’humour pour que ça fasse un film très plaisant. Très léger, mais en même temps, je n’en demandais pas autre chose. Et pas dépourvu d’une certaine finesse. En prime, et c’est à mon sens bien rare pour du Marvel, il y a une dimension de culture de classe populaire très présente dans ce Spiderman, et de jolie manière. Un ancrage de quartier populaire par la mise en avant de Brooklyn et sa vie sociale. Si vous cherchez une distraction joyeuse, ça fonctionne très bien.