
Le dernier Pixar, donc, dont j’imagine que vous avez déjà entendu parler. Un Pixar mexicain d’un bout à l’autre. Donc coloré, musical, et agréablement peu états-uniens pour une fois. On y suit les aventures d’un jeune mexicain, donc, à une période peu définie mais en milieu de vingtième siècle, d’une famille de cordonniers qui détestent la musique et les musiciens. Sans grande surprise, il veut devenir musicien, ce qui va lui donner l’occasion de plonger aux racines de sa famille. Mais pas n’importe comment : en passant dans le monde des morts pendant le Dias de Muertos. Et c’est le coeur du film : la fête des morts et monde des morts. Ce qui donne lieu à des “paysages” magnifiques, dépaysants et plein de ce charme fascinant qu’à ce rapport coloré et païen à la mort et à ses rites. Les échos des cultures pré-colombiennes sont d’ailleurs bien présents. Et dans ce cadre splendide, on a une histoire vraiment bien foutue qui a même réussi à me surprendre. Avec une belle fin touchante, mais, pour du Pixar, ça ne surprendra personne. Par contre, j’ai trouvé l’humour moins efficace et moins bien tourné que dans d’autres Pixar. Mais d’une part, c’est sans doute un ressenti assez personnel, et d’autre part, ce n’est de toutes façons pas l’intention centrale. Au final, c’est vraiment un très beau film, et un hommage touchant au Mexique et à la fête des morts.