
Ah, les films de super-héros… ah, non, là, c’est un film de super-héroïne. Et, oui, ça change un certain nombre de choses. Bon, ça n’en fait pas un brûlot féministe, hein, il y a de la marge, mais n’empêche, ça fait quand même plaisir d’avoir une héroïne efficace, autonome, avec de l’humour, et qui ne se laisse pas diriger ou sauver par les hommes qui l’entourent, plutôt l’inverse. Parce que bon, quand même, c’est Wonder Woman. Ou, plutôt Diane, princesse amazone de Themystira. A ce sujet, j’ai trouvé le début du film un peu longuet et un peu facile. Certes, ça pose les origines du personnage, mais bon, il y avait sans doute moyen de rendre ça un peu plus dynamique et un peu moins attendu. Pour le reste, ben c’est un film de super-héroïne pas si différent de la plupart. Il y a de l’humour, et des moments de tension, mais il y a surtout des moments de baston, plein, et c’est quand même d’abord par ça que se résolvent les problèmes. Pas que, il y a un effort de fait pour avoir un scénario qui a un sens symbolique, mais bon, ça reste dans le droit fil du genre. Et le fait que ce soit DC et pas Marvel, de mon point de vue de non-spécialiste non-maniaque, ça ne fait aucune différence sensible. Au final, c’est un bon film de super-héroïne, ça fait un bon moment de détente, et c’est plutôt au-dessus de la moyenne. S’y ajoute le fait que oui, je le redis, avoir une héroïne qui tient la route, c’est bien agréable. Mais ça reste dans le modèle du genre globalement, il ne faut pas s’attendre à une révolution.