310316_Childhoods_end

Une adaptation d’Arthur Clarke en trois téléfilms, ça me semblait plutôt une bonne nouvelle, et j’ai été bien déçu. Bon, certes, je ne me souvenais plus très bien du roman, mais j’en gardais a priori un souvenir positif. Et là, ben, il n’y a pas grand-chose qui surnage au final. Bon, si, disons que le premier épisode est tout de même passable. Pas grandiose, mais passable, et suffisamment intriguant pour qu’on se laisse prendre à la suite. A tort, mais une fois partis, par principe, on est allé jusqu’au bout. Je vous le déconseille, soyons clairs. Parce qu’au final, si l’idée de fond reste intéressante, l’adaptation est ratée. Ratée parce que sans doute trop fidèle. Et du coup, les faiblesses de Clarke sont encore plus flagrantes à l’écran, soulignées par le format. Des personnages globalement sans grand intérêt, plats, peu engageants et parfois caricaturaux, et en plus suffisamment nombreux pour qu’il ne soient pas creusés. Des trames molles, qui ne se relient pas bien, et du coup un rythme d’ensemble inexistant. Et du coup, une conclusion qui tombe à moitié à plat, avec un personnage dont on se fout globalement arrivant à une conclusion sans rythme, et en plus pas si explicite que ça ni très excitante. C’est regrettable, mais je vous conseille clairement de l’éviter.